Les idées larges

  • Lancement : Septembre 2021
  • Format : Série documentaire
  • Une série écrite et incarnée par Laura Raim et et Youness Bousenna
  • Réalisée par David Tabourier, Jean-Baptiste Mihout et Laura Raim
  • Produite par Upian – ARTE France
  • Avec le soutien du CNC
  • Un programme et maintenant ?

 

La série pour comprendre les idées qui transforment notre monde.

Nous vivons un monde que l’on a du mal à comprendre et à analyser, qui vibre très rapidement. Comment ralentir le rythme, prendre de la hauteur, ouvrir des perspectives enthousiasmantes ?
Il nous semble que l’on grandit lorsqu’on découvre des idées qui nous interpellent. Qui bousculent nos avis préconçus, qui dérangent notre confort ou qui nous ouvrent de nouveaux champs.
Rendre les idées accessibles, digestes, sexy, amener de « la pensée », pour nous tous qui avons du mal à analyser le monde, c’est l’ambition de notre série Les idées larges.

Regarder le présent autrement, en interrogeant des chercheurs, tout en mettant leur réflexion à la portée de tous.

Pourquoi obéit-on ? Croyons-nous encore en l’amour ? D’où vient la violence ? L’occident est-il judéo-chrétien ? Travaillons-nous tous et toutes gratuitement ? Laura Raim et Youness Bousenna explorent dans Les idées larges les grands sujets de société et les questionnements qui font débat dans le champ intellectuel. Accompagnés de chercheuses et de chercheurs venus de disciplines variées, ils partent de leurs propres interrogations et de l’actualité pour questionner le monde des idées.

Laura Raim et Youness Bousenna sont journalistes, ils écrivent et incarnent les épisodes à tour de rôle. Laura Raim a débuté sa carrière dans les rédactions de L’Express, L’Expansion et le Figaro. Aujourd’hui elle collabore régulièrement avec Le Monde diplomatique, elle écrit beaucoup sur l’économie et la vie des idées et mène des interviews pour Hors série, Arrêt sur image ou des podcasts pour Arte Radio. C’est elle qui incarne les épisodes depuis le lancement de la série en 2021.

Youness Bousenna est journaliste indépendant depuis 2019. Il a travaillé avec de nombreux titres (Socialter, Le Monde, Marianne, Jeune Afrique, Télérama, Le Monde des religions, Fracas…) autour d’un vaste panorama de sujets, en particulier les questions écologiques et les religions. Il est par ailleurs auteur de l’essai Albert Camus. L’éternité est ici (Première partie, 2019) et vient de publier à la rentrée littéraire 2024 son premier roman, Les Présences imparfaites (Rivages). Il a rejoint l’équipe des idées larges en 2024.

Les idées larges c’est aussi tout une équipe qui travaille au quotidien pour diffuser un épisode tous les quinze jours, le vendredi sur Arte.tv, le mercredi sur la chaîne Youtube d’ARTE et le jeudi sur les plateformes de podcast.


Les Idées larges aujourd’hui c’est plus de 16 millions de vidéos vues et une soixantaine d’épisodes, dont cinq enregistrés en public ! On vous propose de (re)découvrir la série par différentes portes d’entrée : 

  • les dernières sorties
  • les préférés du public
  • Trois épisodes enregistrés en public
  • les préférés de l’équipe

Les dernières sorties

Faut-il se débarrasser de l’empathie ?

Avec Youness Bousenna et Samah Karaki, docteure en neurosciences
Face aux grandes tragédies, on a tous envie d’être solidaires avec le monde entier. Mais on voit bien que toutes les causes ne se valent pas. Nous éprouvons plus d’empathie quand nous pouvons nous identifier à celui qui souffre plutôt qu’à un malheur touchant des gens lointains. Grâce à un livre, nous avons pu éclairer les ressorts de ce malaise. Samah Karaki est docteure en neurosciences. Dans son essai L’empathie et politique, elle fait le point sur ce que la science dit vraiment de l’empathie. Elle démontre que s’y fier est un piège, car l’empathie est fondamentalement biaisée par notre société et propose de changer nos manières de s’intéresser à l’autre. Alors, qu’est-ce que les sciences cognitives nous apprennent de l’empathie ? Comment notre société biaise-t-elle notre compassion pour l’autre ? Faut-il se débarrasser de l’empathie ?

L’occident est-il judéo-chrétien ?

Avec Laura Raim et l’historienne Sophie Bessis
La société occidentale serait judéo-chrétienne. La France a des racines judéo-chrétiennes. Il y aurait des valeurs, une morale, une culture judéo-chrétienne…
En réalité, la formule est loin d’être neutre. Sophie Bessis est une historienne franco-tunisienne, spécialiste de l’Afrique subsaharienne et du Maghreb. Dans son dernier livre, “La civilisation judéo-chrétienne, anatomie d’une imposture” (Les liens qui libèrent, 2025), elle explique à quel point cette notion est dénuée de fondements historiques et elle montre qu’elle sert surtout plusieurs fonctions idéologiques, aussi bien du point de vue de l’Occident que du nationalisme arabe et que d’Israël. Que signifie cette appropriation par la culture occidentale de la judéité ? Contre quel ennemi ce concept est-il mobilisé ? L’occident est-il judéo-chrétien ?

Internet devient-il une dictature ?

Avec Youness Bousenna et le sociologue Felix Treguer
Vous avez sûrement été sidéré par le salut nazi d’Elon Musk. Ce qui sidère, c’est bien entendu la symbolique d’un salut fasciste réalisé par l’un des hommes les plus puissants de la démocratie américaine. Mais c’est aussi que la Silicon Valley s’est longtemps présentée comme le bastion d’un monde cool et progressiste. A présent, Elon Musk a mis son réseau social au service de Trump. Mark Zuckerberg a supprimé la vérification des faits sur Facebook et Jeff Bezos a limité la liberté d’expression du Washington Post, dont il est propriétaire. En découvrant les travaux de Félix Tréguer, on comprend que ces revirements spectaculaires ne constituent pas une anomalie, mais s’inscrivent dans une histoire longue.
Félix Tréguer est chercheur associé au Centre Internet et société du CNRS et membre de La Quadrature du Net, une association qui défend les libertés fondamentales dans le domaine du numérique. Son ouvrage “Contre-histoire d’Internet” permet de saisir comment l’État et le capitalisme numérique peuvent converger. Alors comment comprendre le ralliement de la Silicon Valley à l’extrême droite ? Pourquoi l’Etat veut-il mettre la main sur le web ? Internet devient-il une dictature ?

Les préférés du public

Peut-on vraiment quitter sa classe sociale ?

Avec Laura Raim et la philosophe Chantal Jacquet
Dans cet épisode, Laura cherche à comprendre les trajectoires de celles et ceux qui passent d’une classe sociale à l’autre. Comment interpréter ces parcours ? Est-ce avant tout une histoire de volonté, de mérite ou d’ambition ? La mobilité sociale est-elle nécessairement un progrès ? Pour décortiquer ces parcours, Laura fait appel à la philosophe Chantal Jaquet. Professeure à la Sorbonne, spécialiste de Spinoza, Chantal Jaquet a créé le concept de “transclasses” pour aborder les individus qui passent d’une classe sociale à l’autre.

Croyons-nous encore à l’amour ?

Avec Laura Raim et la sociologue Eva Illouz
Eva Illouz est directrice d’études à l’EHESS. Pour elle, le sentiment amoureux est un objet d’étude sociologique intéressant en tant que prisme pour comprendre les tensions et les contradictions qui structurent nos identités modernes. L’amour, ce sentiment irrationnel de fusion émotionnelle, peut-il survivre dans une époque qui valorise la liberté et la rationalité ? La libération sexuelle si chèrement acquise compromet-elle la possibilité de tisser des liens solides ? Croyons-nous encore à l’amour?

Que nous révèlent les mythes ?

Avec Youness Bousenna et l’anthropologue et préhistorien Jean-Loïc Le Quelle
Depuis toujours, les mythes répondent aux grandes questions qu’on se pose sur l’origine du monde, le sens de l’existence ou ce qu’il se passe après la mort. Mais à quels mythes croyait-on il y a 10 000 ou 100 000 ans ? Entretien avec l’anthropologue Jean-Loïc Le Quellec.
Il est frustrant d’imaginer que la plupart de ces mythes se sont évaporés avec le temps. Enfin, c’est ce qu’on pensait, car de nouvelles technologies permettent de remonter le temps. Jean-Loïc Le Quellec est l’une des grandes figures de cette révolution. Ce directeur de recherche émérite au CNRS fait partie des pionniers dans l’utilisation de cette méthode. Désormais, on peut non seulement imaginer les plus vieux mythes de l’humanité, mais aussi comprendre comment leur trajectoire accompagne les migrations humaines. Alors, comment parvient-on à retracer l’histoire des mythes ? Que nous disent les grands récits de l’humanité ? Et, d’ailleurs, qu’est-ce qu’un mythe ?

Trois épisodes enregistrés en public

Que nous veulent les fantômes ?

Avec Laura Raim et l’anthropologue Grégory Delaplace
À quoi servent nos rituels funéraires, à se souvenir ou à oublier ? Quand est-ce que les morts échappent à la place qu’on a voulu leur donner ? Entretien avec l’anthropologue Grégory Delaplace, auteur de « Les intelligences particulières », un livre sur des maisons hantées en Angleterre, ainsi que « La voix des Fantômes », où il examine divers rituels funéraires à travers le monde.
Grégory Delaplace est anthropologue à l’École pratique des hautes études. Il a notamment écrit “Les intelligences particulières” (Vues de l’esprit, 2021), un livre sur des maisons hantées en Angleterre, ainsi que “La voix des fantômes” (Seuil, 2024), où il examine divers rituels funéraires à travers le monde. Il travaille sur les différentes manières dont les sociétés organisent leurs relations avec les morts et sur comment les morts rechignent parfois à se laisser oublier et reviennent pour exiger des choses des vivants.

Comment bifurquer ?

Avec Laura Raim et l’économiste Cédric Durand
L’ économiste Cédric Durand revient sur l’histoire de la planification écologique et esquisse les contours d’un mode de développement qui ne serait plus structuré par la rentabilité et le marché mais par les besoins. On ne manque pas d’images d’effondrement. La science-fiction nous fournit une multitude de scénarios de fins du monde possibles. Mais il n’y a même plus besoin d’aller au cinéma, il suffit de regarder le JT. Ces images de pluies torrentielles, de forêts qui s’embrasent ou de cyclones dévastateurs, nourrissent un imaginaire fataliste nous donnant le sentiment qu’il est déjà trop tard pour échapper à la catastrophe. Et si, pour calmer notre éco-anxiété et renouer avec un avenir soutenable, la solution demandait moins de l’imagination que d’ouvrir la malle du grenier pour dépoussiérer les vieilles recettes de grand-mère ?
Cédric Durand est économiste à l’Université de Genève. Dans le livre qu’il a co-écrit avec Razmig Keucheyan, “Comment bifurquer, les principes de la planification écologique” (Zones, 2024), il revient sur l’histoire de cette notion et esquisse les contours d’un mode de développement qui ne serait plus structuré par la rentabilité et le marché mais par les besoins. Peut-on faire le tri entre les désirs auxquels il faudra renoncer et les besoins qu’il faudra satisfaire ? À quoi ressemblerait ce “gouvernement par les besoins” ? Comment bifurquer ?

Quelles sont les nouvelles règles du jeu sexuel ?

Avec Laura Raim et la sociologue Irène Théry
Depuis le mouvement Me Too, une question se pose : qu’est-ce qui a vraiment changé ? Cinq ans après la déflagration de 2017, au-delà de la prise de conscience, a-t-on assisté à une véritable révolution ? Les comportements des hommes et des femmes sont-ils réellement différents ? Ou bien les règles du jeu sont-elles fondamentalement restées les mêmes ?

Les préférés de l’équipe

Comment reprendre le pouvoir sur notre quotidien ?

Avec Youness Bousenna et la sociologue Geneviève Pruvost
Vous êtes peut-être comme beaucoup, à culpabiliser d’acheter des baskets made in China, des bananes du Costa Rica ou un smartphone assemblé dans les pire condition, mais sans vraiment savoir comment faire autrement. Que ce soit ce qu’on mange, le logement où on vit, où les habits qu’on porte, on réalise que les choses les plus basiques de notre vie nous échappent.
En découvrant l’œuvre de Geneviève Pruvost, on peut enfin saisir les ressorts de cette impuissance. Cette sociologue et directrice de recherche à l’EHESS est aussi diplômée de permaculture. Dans son livre Quotidien Politique, elle a rassemblé des pensées méconnues pour comprendre comment notre vie quotidienne nous a échappé. Et à travers cette perspective, elle creuse aussi la façon dont on pourrait reprendre le pouvoir sur nos conditions de vie.
Alors, de quoi se compose vraiment la vie quotidienne ? Pourquoi la base matérielle de notre existence nous échappe-t-elle ? Comment reprendre le pouvoir sur notre quotidien ?

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Comment le droit fabrique-t-il la richesse ?

Avec Laura Raim et la juriste Katharina Pistor
La création de richesse, a priori, c’est une question d’économie. C’est l’affaire d’entreprises qui produisent et qui vendent des biens et des services pour faire du profit. Ce que l’on sait moins, c’est que la valeur économique est aussi une question de droit et qu’elle se crée en grande partie dans les cabinets feutrés des avocats d’affaires. Entretien avec Katharina Pistor, juriste, professeure de droit comparé à l’université de Columbia.
Dans son dernier livre, “Le code du capital” (Seuil, 2023), elle raconte l’histoire du bricolage juridique qui a permis de transformer, comme par magie, n’importe quel bien ordinaire en capital capable de générer de la richesse pour son propriétaire. Elle explique comment les avocats, ces maîtres du droit, confectionnent les instruments légaux à même de protéger ce capital, face aux aléas économiques. Comment est née la propriété privée ?

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Être pauvre, est-ce manquer d’argent ?

Avec Laura Raim et le sociologue Daniel Zamora
En France, une personne est considérée comme pauvre si ses revenus sont inférieurs à 1 063 euros par mois. Mais est-ce vraiment une définition satisfaisante ? La question a toute son importance, puisque la manière dont on définit un problème va déterminer le genre de politiques que l’on mettra en face pour le résoudre.
Vaut-il mieux avoir des services publics ou du cash ? Des droits sociaux ou du pouvoir d’achat ? Être pauvre est-ce vraiment manquer d’argent ?

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Et si on arrêtait le progrès ?

Avec Laura Raim et l’historien François Jarrige
Pourquoi les nouvelles techniques, à l’instar de la 5G, sont-elles souvent contestées ? Le progrès est-il toujours désirable, quelles que soient ses implications sociales, ou environnementales ? François Jarrige, historien des sciences à l’Université de Bourgogne, explique que les innovations techniques ont souvent rencontré des oppositions et qu’aucune n’est inéluctable. Il critique notamment l’idéologie “technosolutionniste”, selon laquelle l’innovation technologique pourrait résoudre tous les problèmes écologiques, sociaux, culturels et politiques.

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Et si on ne faisait pas son deuil ?

Avec Laura Raim et la philosophe Vinciane Despret
Dans quelle mesure la pandémie a-t-elle perturbé le processus de deuil et qu’est-ce que cela implique ? Dans cet épisode, Laura s’intéresse au rapport que nous entretenons avec nos morts. Elle échange avec Vinciane Despret, qui s’est penchée dans son livre Au Bonheur des morts, récit de ceux qui restent sur les relations que les vivants continuent à entretenir avec ceux qui ne sont plus. Ensemble, elles interrogent l’injonction à faire son deuil et dressent une brève histoire du deuil.

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Et si on travaillait tous et toutes gratuitement ?

Avec Laura Raim et la sociologue Maud Simonet
Dans cet épisode, Laura explore la notion de «travail gratuit » avec Maud Simonet, spécialiste du bénévolat et directrice de recherches au CNRS. À qui profite le travail gratuit ? À partir des travaux féministes sur le travail domestique, Maud Simonet dessine les contours d’une notion difficile à cerner car elle touche à nos valeurs et à nos convictions profondes. Ses travaux peuvent déranger : il est difficile d’entendre que ce que l’on vit comme l’expression d’un engagement citoyen ou un élan de solidarité peut être assimilé à du travail gratuit, voire à de l’exploitation…

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L’identité menace-t-elle le collectif ?

Avec Laura Raim et la philosophe Nadia Yala Kisukidi
Dans cet épisode, Laura s’interroge sur l’articulation entre universalisme et identité. Ces deux notions sont-elles inconciliables ? Comment penser le commun au-delà des différences de race et de sexe ? Comment préserver l’unité de la République face à la mise en avant d’identités singulières ? L’idéal universaliste tel qu’il s’est cristallisé en 1789 est-il en danger ? Pour répondre à ces questions qui animent le débat public, Laura Raim fait appel à la philosophe Yala Kisukidi, maîtresse de conférences à l’université Paris-VIII.

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Faut-il libérer les animaux domestiques ?

Avec Laura Raim et l’historienne Valérie Chansigaud
Quand on voit les vidéos où un chien retrouve son maître après des années de séparation, on ne peut pas douter de la puissance de l’amour qui peut unir un être humain et un animal domestique. Mais si cet amour existe, il ne représente en fait qu’une petite facette de l’Histoire de la domestication animale, une Histoire qui s’avère être d’une grande violence.

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Pourquoi a-t-on besoin de jeter ?

Avec Laura Raim et la philosophe Jeanne Guien
Les milliers de tonnes d’ordures jonchant les trottoirs depuis la grève des éboueurs ont mis en lumière la quantité spectaculaire de détritus que nous rejetons chaque jour. Ces monceaux d’immondices qui s’obstinent à grossir de jour en jour sous nos yeux nous obligent à regarder en face la contrepartie habituellement invisible de nos modes de consommation.

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Peut-on tout traduire ?

Avec Laura Raim et le philosophe Souleymane Bachir Diagne
Dans le récit biblique de Babel, les premiers êtres humains parlaient une seule langue, la langue Adamique – celle d’Adam et Eve. Mais ils ont fait preuve de vanité en construisant une tour géante qui atteignait le ciel. En guise de punition, Dieu a détruit la tour et surtout, il a instauré la multiplicité des langues afin de semer la confusion entre eux, confusion qui se dit “Babel” en hébreu. Depuis, pour se comprendre, il faut traduire. Comment la traduction reflète-t-elle les rapports d’inégalité qui existent entre les langues ? Peut-elle être un acte de trahison ou d’appropriation ? Peut-on tout traduire ?

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Et si on arrêtait de prendre les gens pour des cons ?

Avec Laura Raim et le philosophe Jacques Rancière
Quand les Britanniques ont voté pour le Brexit, ou quand les Américains ont voté pour Trump, on a beaucoup entendu qu’ils avaient mal voté, qu’ils s’étaient “fait avoir par les fake news”, et qu’ils étaient “ignorants”. Mais peut-on vraiment dire que tout le monde a la même capacité intellectuelle ? Quelles sont les implications politiques d’une telle affirmation ? Et si on arrêtait de prendre les gens pour des cons ?

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