Depuis mars 2021, Upian travaille à la production de récits, pour les réseaux sociaux de Paris 2024 : ce sont des histoires qui comptent.
Le défi ? Partager auprès du grand public l’histoire des Jeux qui s’étale sur plus d’un siècle. Le tout dans un ton ludique, adapté aux plateformes, qui s’exprime avec des images d’archives, de l’illustration, de la typographie.
Des histoires d’athlètes, d’évolution d’une discipline, des histoires universelles, qui comptent pour nous et le comité d’organisation.
Un laser dans le temps
Se plonger dans l’histoire des Jeux Olympiques et Paralympiques, c’est entrer dans une histoire du monde, les JO étant, pour chaque édition, un marqueur temporel qui cristallise en un sens chacune des époques. Discriminations, impérialisme, mais aussi fraternité, paix, espoirs ; des archives émergent des personnages fascinants, combatifs, déterminés et empreints de modernité.
Au Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques, Philippe Goavec et Julien Fritsch qui s’occupent de l’animation des différents comptes réseaux sociaux nous aiguillent, encadrent et donnent des idées pour remplir cette mission culturelle de long terme, dans une dynamique de confiance et de création !
Il est particulier de qualifier l’attachement que l’on peut avoir avec le sport, il est singulier et propre à chacun de nous : parfois glorieux, douloureux… Chacun ses héros, chacun ses modèles, mais de par l’universalité qu’il contient, le sport nous offre tant de perspectives, de grilles de lecture sur le monde et sur nous-même.
En travaillant sur des thématiques comme le dépassement de soi, le fair-play ou la performance, on ouvre des portes sur une diversité de points de vue riche : chaque discipline possède son langage qui connecte les athlètes et le public au travers des épreuves.
Notre espoir secret, c’est bien sûr que les formats contribuent à provoquer ces discussions, de la curiosité entre les différentes générations, les différentes sensibilités.
Pour beaucoup à Upian, les Jeux sont reliés à l’enfance. Ces liens invisibles sont des ressorts narrativement puissants, nous y trouvons des moyens de créer ces ponts : les petites anecdotes, la grande Histoire.
Le passé en miroir du présent
Le comité d’organisation propose sur des cycles d’un ou plusieurs mois des temps forts éditoriaux : parité, lieux, accessibilité, valeurs fondamentales. Notre travail est d’aller creuser dans l’histoire ce qui peut faire écho à ces grandes directions, de façon implicite ou explicite.
Les chiffres, les dates, les nombres tiennent une place importante
On joue, dans le titre « Des histoires qui comptent » sur la double acception du verbe.
Évoquer des séries de victoires ou de défaites, c’est forcément avoir à utiliser beaucoup de chiffres, nombres et dates. On utilise la “mémoire des chiffres”, un levier qui nous semble assez naturel pour toucher l’audience et jouer sur les opportunités graphiques que ce principe peut offrir.
De nouveaux codes propres à chacune des plateformes
Nous cherchons toujours à avoir le format le plus adapté à nos récits : des stories pour plus d’interaction, des carrousels pour des posts qui auront une durée de vie plus longue, des réels pour raconter des épisodes en vidéo. L’illustration prend une part importante de l’iconographie. Nous avons notamment eu le plaisir de collaborer avec Erwann Terrier et Simon Bailly.